Un lanceur d’alerte est, selon la loi française :
- une personne physique – ce ne peut donc pas être une personne morale, entreprise, association ou syndicat ;
- de bonne foi – le lanceur d’alertes ne doit pas agir de façon malveillante ou par vengeance, en colportant des informations qu’il sait mensongères ou erronées ;
- ne recevant pas de contrepartie financière directe pour son alerte, c’est-à-dire que le fait de déposer une alerte n’est pas rémunéré.
Les personnes répondant à cette définition bénéficient des pleines protections garanties par la loi en France ; à défaut, elles s’exposent à des sanctions et poursuites.
Les faits objets d’un signalement peuvent constituer :
- Un crime ou un délit (par exemple : fraude fiscale, corruption, blanchiment, escroquerie, harcèlement moral, harcèlement sexuel, discrimination…)
- Une menace ou un préjudice pour l’intérêt général
- Une violation ou une tentative de dissimulation d’une violation :
De la Loi ou du règlement,
D’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France ;
Ou d’un acte unilatéral d’une organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement ;
Ou du droit de l’Union européenne, de la loi ou du règlement (par exemple : non- respect des règles d’hygiène et de sécurité).
L’alerte peut porter sur des faits qui se sont produits ou qui sont très susceptibles de se produire.
En complément, l’article 17 de la loi Sapin 2, qui s’applique également à Orano, vise les manquements aux règles édictées par le groupe dans son Code d’Éthique et de Conduite des Affaires en matière de prévention de la corruption et du trafic d’influence et aux procédures afférentes.
Enfin, Orano est également soumis à la loi sur le devoir de vigilance du 27 mars 2017, qui prévoit un dispositif d’alerte pour les risques et atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l’environnement.
Confidentialité et données à caractère personnel
La confidentialité des alertes est une exigence légale fondamentale à laquelle Orano apporte une vigilance toute particulière. Ainsi, votre identité et les données à caractère personnel vous concernant seront préservées dès l'émission de votre signalement, et ce durant toute la procédure de traitement de l’alerte.
Conformément au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) 2016-679 du 27 avril 2016, applicable depuis le 25 mai 2018, les auteurs de signalement, les personnes mises en cause, ainsi que toute personne intervenant dans le cadre du traitement des signalements disposent en principe d’un droit d’accès, de rectification et d’effacement, d’un droit d’opposition et d’un droit de limitation. Pour exercer ces droits, il suffit d’envoyer un e-mail au Data Protection Officer Orano à l’adresse DPO@orano.group et d’y joindre toute pièce permettant de justifier de son identité.
Canaux d’alerte
Outre le portail de signalement éthique d’Orano, le lanceur d’alerte peut procéder à un signalement externe, voire une divulgation publique. Pour toute précision, vous pouvez vous reporter à la documentation ci-dessous. En cas de doute, le lanceur d’alerte peut s’adresser à la Direction Risques, Conformité, Audit interne G-compliance@orano.group, ou au Défenseur des Droits, Libre réponse 71120, 75342 PARIS CEDEX 07 (courrier gratuit, ne pas affranchir), Tél. 09 69 39 00 00.